Poesie de la matière

Organisée par des lois connues d’adaptation, qui n’ont rien à voir avec le hasard,

fatale ignorance ponctuée par la sérendipité,

subtile enchaînement,

Organisée selon une philosophie sommes toute bien encadrée,

Celle du slowdesign.

Celle du recyclage,

le mot est lancé.

Sachez que je me suis engagé

depuis plus de 10 ans à employer le mot Recyclage,

au moins trois fois dans chaque prise de parole:

A la manière d’une technique commerciale qui vient rabâcher

jusqu’à ce que ça cède,

c’est la technique que j’ai adopté pour réhabilité ce mot : Recyclage.

Car si il y a bien un mot qu’il faudrait réhabilité,

c’est bien celui-là.

Oui, il sonne faux,

il sonne "retour à la guerre du feu"...

Pourtant, je peux vous garantir que ce mot est presque magique.

Aussi, et c’est important,

je m’essaie, autant que peu, à écrire un livre, oui.

Juste sur le recyclage.

Ce n’est pas des plus facile :

s’exprimer sur cette notion de slow, si contraire,

et, en racine, employer le mot recyclage

reste difficile à mettre en œuvre.

...

 Certainement parce que notre société demande à faire le lien

entre philosophie et social

Certainement parce que notre monde demande à faire le lien

entre l’humain et la matière

Certainement parce que l’urgence de la sobriété,

imposée par la guerre et le Covid,

pointe nos manquements depuis trop longtemps 

A multiplans, en Kaléidoscope,

j’ai voulu m’essayer à conceptualiser, en concret, le lien

Entre poésie et matiére

Entre vie philosophique - poétique (sic) et monde du recyclage.

Au travers d’une expérience vécue,

une formation, une initiation,

à la construction en slow, au design en mouvements,

à la parole de la matière,

dans le cadre défini par Alaister Fuad Luke théoricien du slow-design.

Art et confiance en soi, insertion économique, développement social,

sont autant de domaines que je mène en liens et que je tente de réaliser.

Slow design

J’essaye effectivement d’écrire un livre dans une forme particulière,

dans une approche ludique et constructive

toute la difficulté est la lenteur de construction.

Oui.

Autant vous dire qu’à contre courant depuis tant de temps,

Vivre dans une forme de confinement,

que beaucoup d’artistes connaissent,

confinement créatif engendrant un confinement économique,

Oui. C’est usant.

Toute créativité demande des concessions, voir de l’abnégation afin de réaliser.

Oui, il y a une forme d’abnégation dans cette dynamique.

A croire même que s’en est une condition incontournable.

C’est connu, mais pas forcément reconnu.

Mais c’est encore une fois,

 une revendication politique

La patience s’impose, s’impose automatiquement,

seconde leçon d’un grand-père artiste-peintre-architecte.

Ne faudrait-il pas enseigner

l’acceptation du temps et de ses rythmes

dans l’élaboration d’un projet, d’une projection ?

Dans la notion de patience, on entend trop le mot « contrainte »,

alors que nous devrions entendre « respiration », quand cette projection à un sens.

Bien évidement que ce n’est facile pour personne.

Bien évidement, que patience rime avec attente, insatisfaction, frustration,

Ne faudrait-il pas enseigner tant de notions,

écrites et éprouvées,

dans le respect,

dans le plaisir,

pour le respect,

pour le plaisir  ?

Celui de la découverte,

avec patiences, sérendipité exploitée, qui accumule les projections et stimule l’imaginaire.

Fondements de la science, et de la recherche.

Celui de l ‘enseignement,

enseignant qui découvre ce qu’il en sera fait, miracle impensé.

Celui de l’artisanat,

artisan qui découvre à chaque pas qu’il peut faire mieux, puisqu’il le fait.

...

Les événements, que nous vivons tous,

viennent confirmer une analyse faite il y a bien longtemps.

Cela pourrait passer pour une vision d’artiste,

mais en fait, c’est bien une analyse de fond.

Prétention oblige,

handicap du silence

quand écouter des conneries finissent par intoxiquer.

Avec la conclusion,

principe de toute la démarche en slow,

que les mots sont les seuls possibles.

Pour certains,

dire ce genre de chose, ainsi,

faire de la "poésie de la matiére"

passe pour du Bisounours, ou du Mickey,

empreint d’idéalisme gaucho écolo…

...

Merci encore, une fois n'est pas coutume,

à tous ceux qui m'ont acénés autant de:

"On ne peut rien y faire..."

Le sentiment d’avoir un peu trop regardé Arte,

Ou d’être le seul à regarder ce canal d’information – formation

Est trop souvent venu confondre cette conviction qu’il y avait un possible.

Oui,

ironie et absurde,

prétentions et handicaps 

Tristesse et amertume, il faut le dire,

Suis-je le seul dans cette vision ?

J’ai dû, trop, regarder Arte,

et penser que nous sommes beaucoup dans la même sensibilité…!?

Faut que j’arrête Arte.

Je finis par me dire qu’ils doivent être déconnectés de la réalité.

Faut que j’arrête.

Pourtant le défi de l’humanité se présente ,

finalement, non ?

Je déconnais ?

Entends-tu déjà les mots « Terrorisme Ecologique » ?

Ce sont nos enfants qui se battent.

Et Nous y sommes.

Oui.

Tristesse et Amertume

Il est vrai que ce sentiment de Cassandre commence à me peser lourdement.

Fruit d’une amertume grandissante.

Amertume, le mot est faible :

Nous entendons le mot Recyclage, sur tous les médias.

en fin.

Soulagement,

je ne suis pas barge. Merci,

Mais amertume.

Oui, poésie de la matière...je salue un Stéphane Hessel

pour son « Réveillez - vous. »

Oui, poésie de la matière qui s'exprime qu’on le veuille ou non.

...

A cet instant d’écriture j’écoute une émission sur Van Gogh (Arte).

Une belle réalisation, comme toujours.

Humour et dérision, si j’étais dictateur, j’imposerais de regarder Arte.

Vincent Van Gogh.

J’observe son engagement dans la créativité.

J’observe son message.

Encore, comme pour me souvenir.

Amsterdam.

Encore.

Message en redondance d’une peinture si enfantine, et pourtant si technique.

Mouvement affirmés par la matière, couleurs et pigments en premières lignes,

Je pense... que Vincent Van Gogh nous invite, tous,

avec conscience à la créativité par la peinture.

Incontestable.

J’observe l’art aujourd’hui…

et le vent qui le porte.

Oui, Van Gogh était en avance.

Et bien plus que ça.

Désir de regarder «  La sieste ».

Dans un monde archaïque.

TO